Les royaumes du réel - Royaumes Côtiers

 

« … Entourant la mer comme la main du bretteur enserre la garde de son arme, les Royaumes Côtiers possèdent la flotte la plus imposante des territoires connus. Peuple de marin depuis des générations, les gens de la côte savent où et quand le vent va tourner. Terres riches et prospères, les convoitises nombreuses y sont à l’origine de bien des tourments. »

Avant tout, les Royaumes Côtiers, c’est la mer. Des étendues d’eau à perte de vue sur lesquelles naviguent de lourds navires hétéroclites. Marins et soldats y sont légions et nulle nation ne peut rivaliser avec la puissance maritime des gens de la Côte. Mais les Royaumes Côtiers, c’est aussi des plaines fertiles et des terres de pâturages verdoyantes, permettant l’agriculture et l’élevage. Les richesses multiples des ces nations font d’elles la cible de bien des complots. Aussi loin qu’on s’en souvienne aucun monarque des Côtes n’est mort de vieillesse et au nord, comme au sud, les royaumes voisins rivalisent d’ingéniosité pour affaiblir le géant de la mer.

Fertiles et prospères depuis des siècles, ces territoires sont parmi les plus peuplés des terres connues. Néanmoins, l’opulence dont bénéficient les gens de la Côte les a affaibli. Les habitants se sont trop souvent laissés allé à la fête et à l’orgie. Aujourd’hui, ils n’ont plus guère d’énergie que pour ces futilités et on murmure que les armées Côtières faiblissent d’années en années. Les métiers d’armes n’intéressent plus les jeunes gens qui préfèrent s’installer comme artisans ou commerçants. La décadence menace… peut-être… mais Fort-le-Kirkch veille.

La forteresse portuaire, capitale des Royaumes Côtiers est en effet réputée imprenable. Nul n’oserait s’aventurer jusque là par la mer, à juste titre d’ailleurs car il faudrait un miracle pour passer les lignes de défenses des lourds vaisseaux Kirkchien. Par voie terrestre, ce n’est guère mieux. Les armées ont tôt fait de se retrouver aux pieds des murailles impressionnantes de la capitale mais ces dernières ont résisté à plus de guerre que le plus âgé des hommes ne peut se remémorer. Seul un siège prolongé viendrait à bout de la forteresse, mais après combien d’années ?